Tell Me Something I Don't Know. |Heath

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Victoria Livingston
&
Heath Joshua Walker

Casiers
Mardi
10H00

On était mardi, le temps était affreux. Et oui, il pleuvait, de gros nuages noirs obscurcissaient le ciel et il n'allait pas tarder à y avoir une tempête. Et Victoria était d'une humeur de chien. Encore pire que d'habitude. Pourquoi ? Pour plusieurs raison. Tout d'abord parce qu'elle était arrivée en retard à son premier cours de la matinée se qui lui valut un travail supplémentaire. Comme si elle n'avait pas assez de boulot comme ça ! Ensuite, elle s'était rendue à son cours de sport. Le prof, qui n'est pas très net, avait fait courir sa classe dehors, sous la pluie, pendant une heure. Maintenant, Victoria avait les vêtements trempés, ses cheveux dégoulinaient sur ses épaules et en plus de tout cela, son crétin de casier refusait de s'ouvrir ! Vraiment, elle n'avait pas besoin de cela en plus. La journée s'annonçait catastrophique. Dans un effort désespéré pour ouvrir ce fichu casier, Victoria balança son manuel de maths (gros pavé de 350 pages minimum) contre la porte du malheureux casier qui s'ouvrit dans un grincement plaintif. La jeune femme n'en tint pas compte et commença à fourrer rageusement dans son sac, les affaires nécessaires pour les prochains cours. La sonnerie annonçant le début des cours retentit à ce moment-là, faisant sursauter Victoria par la même occasion. Son sac tomba par terre et le contenue s'éparpilla aux alentours. La jeune femme, non sans maugréer, se pencha pour ramasser ses affaires et se fut le moment que choisit son classeur de biologie (bourré à craquer) pour lui tomba sur la tête. Victoria poussa un gémissement de douleur et se releva en se massant la tête avec sa main. Puis, elle regarda ses affaires qui gisaient à ses pieds, son casier qui ressemblait à un champs de bataille, ses vêtements trempés. Et elle se laissa glisser par terre, le dos contre son casier. Quand on se lève et que déjà, les choses sont contre nous, on peut facilement deviner que la journée qui va suivre ne sera pas des plus joyeuses. Dans ces moments là, la meilleure chose à faire est de rentrer chez soi et de se recoucher en espérant que demain sera un jour meilleur. Hors, Victoria ne pouvait pas rentré chez elle, ni allait se coucher. Car elle avait des cours toute la journée et qu'il était hors de question qu'elle sèche, car elle suivait des études de médecine qui étaient très compliquées. La jeune femme se contenta de fermer les yeux et de dire à haute voix :

" Quelle journée de merde ! "

J'étais partie pour faire deux heures de français, j'étais pas super motivé mais je trouvais souvent que cette matière passait vite. Je sortait des vestiaires après avoir m'être douché comme il se doit pour faire partir cette transpiration que notre masochiste de professeur sportif nous avais fait apparaitre suite à de la course sous pluie. Autant dire que ca n'avait ravie personne et que tout le monde aurait bien sortie les billets de papa et maman pour rater ce cours! Mais cii ca ne marchait pas comme ca, pas avec tout les professeurs en tout cas et je songeais sérieusement a payer mon médecin pour me faire une dispense au cas ou j'aurais encore à faire a ce genre de situation! C'était pas de bol pour certaines personnes de la classe qui n'avait plus se doucher car ils avaient cours! En effet on avait pas tous les même emplois du temps, après tout on ne voulait pas tous avoir le même métier, même destin! J'étais dans le couleur, sac de sport sur le dos, pour me rendre à mon casier lorsque je vis avec satisfaction ma chère Livingston affalé par terre avec une tête déplorable! J'arriverais surement en retard en cours mais tant pis, il fallait que je fasse un détour de son coté! De plus je n'avais pas seulement envie de la charrier, j'avais également envie de savoir ce qui pouvait abattre un esprit aussi combatif que le sien, comme ca, je pourrais l'utiliser contre elle à l'avenir! J'arrivée pile poil au moment ou elle se plaignait de sa journée, ce fut une longue perche de tendu et je ne pouvais la refuser, je lachais mon sac, s'ecrasant dans un "paf" sur le sol et m'approcha de celle ci avant de dire :

Et moi donc?Encore plus maintenant que je te vois..

J'évitais de la regarder droit dans les yeux car je ne sais pas pourquoi ca avait la fâcheuse tendance de la mettre hors d'elle la plupart du temps, enfin d'après ce que j'avais plus remarqué!! Je m'abaissais pour commencer à ramasser quelques unes des feuilles qui avaient atterrit à mes pieds non loin de Livingston.. J'attendais des explication de sa part, en attendant j'essayais de mettre les pages dans l'ordre, délicatesse que je fis sans m'en rendre compte pour tout dire!

*Belle écriture, dommage que tout ne soit pas aussi beau chez elle*

Je gardais ses pensées pour moi et les rangeais dans un tiroir si jamais j'avais besoin de les ressortir, on ne sait jamais!

Un bruit de sac tombant sur le sol fit brutalement sursauter Victoria qui rouvrit les yeux par la même occasion. A son plus grand désespoir, une voix qui lui était familière s'éleva et lui dit : "Et moi donc ? Encore plus maintenant que je te vois ..." Cette voix, la jeune femme l'avait reconnu dès les premières syllabes. Heath. Pourquoi est ce qu'il apparaissait toujours quand elle n'avait aucune envie de le voir ?! Ignorant cette réflexion pas très gentille (d'un côté, elle avait l'habitude), la jeune femme regarda ses pieds, jouant la carte de la totale indifférence. Victoria jeta quand même un bref coup d'œil vers le jeune homme qui se trouvait devant elle. Elle remarqua qu'il évitait de la regarder, chose qu'elle détestait pas dessus-tout et il le savait. Ne voulant pas lui faire le plaisir de lui montrer qu'il réussissait à l'énerver, elle referma les yeux tout en essayant de se calmer en se rappelant sa tête lorsqu'il avait dû courir dehors sous la pluie. Cependant, un bruit de feuilles que l'on remue la fit rouvrir les yeux. Heath se tenait toujours au même endroit mais cette fois, il avait entreprit de ranger les feuilles éparpillées par terre. Cela eut le don de faire perdre immédiatement son calme à Victoria qui se leva d'un bond, ignorant son précédent accès de désespoir. Maintenant, place à l'énervement. Victoria arracha son classeur des mains du jeune homme puis, elle tira vivement la feuille qu'il tenait à la main. La feuille se déchira en deux. Victoria, dont la colère redoubla, lâcha le classeur qui s'écrasa par terre et hurla :

" Non mais, pour qui te prends tu ?! Ce n'est pas parce que tu es "Môsieur" Walker que tu as droit de venir déranger mes affaires, ni de venir te vanter de tes nouvelles conquêtes, ni de me pourrir la vie ! D'ailleurs, tes petites-amies, je n'en ai rien à faire, elles peuvent aller se faire voir, je ne sais même pas pourquoi elles se pressent toutes à tes pieds. Tu es quelqu'un de stupide, complètement idiot qui ne comprend rien du tout. Tu viens de déchirer ma leçon de biologie, leçon que je suis censée apprendre pour demain car j'ai un contrôle sur les principales maladies du système respiratoire. Et j'aurais beau dire que c'est de ta faute, ma prof ne me croira pas, de toute façon, elle me déteste cette peau de vache, depuis que j'ai jeté son portable dans l'évier du labo. Et si elle ne m'aime pas, je pourrais dire adieu à mon entrée à la fac et je n'aurais plus qu'à me jeter d'une fenêtre, comme ma mère. Et puis cette "Noralee", qu'est ce qu'elle m'énerve. Un jour, je vais aller lui dire ces quatre vérités, tout comme je vais le faire à mon père. En plus, j'en ai marre, je suis trempée et."

Victoria s'interrompit brutalement. Emportée par sa colère, elle disait tout ce qui lui passait par la tête sans forcément que cela aille un rapport avec le fait que Heath soit venu l'asticoter. Elle était là, comme une idiote, la bouche ouverte et les bras ballants, et ce, devant son pire ennemi. Les élèves retardataires qui se pressaient d'aller en cours la regardaient comme une demeurée mais ils cessèrent vite cela en voyant le regard noir de Victoria. Cette-dernière se laissa une nouvelle fois tomba par terre et contempla la moitié de sa leçon de biologie qu'elle tenait à la main, l'autre moitié étant dans la main de ce "cher" Heath. Victoria ne voulait pas le regarder, de peur d'avoir un nouvel accès de colère qui la pousserait à raconter encore plus de détails sur sa vie.

A présent j'étais debout, une moitié de feuille à la main, en voilà du beau travail... Je pouvais parier qu'elle allait me mettre tout ca sur le dos mais je ne m'attendais pas à un raz de marée de sentiments refoulé!!! Alors par où commencer? Déjà je la regardais au début les yeux ronds puis avec un semblant d'air passionné par ce qu'elle disait, c 'était une chance qu'une professeur ne soit pas sortie lui demander de la mettre en veilleuse! Je ne sais pas pourquoi elle me parlait de mes conquêtes, était ce parce qu'elle était jalouse ou quoi? Si j'avais été saint d'esprit c'est ce que j'aurais crue mais je la connaissais assez pour savoir que c'était plutôt un reproche de sa part genre "tu n'es qu'un dom juan" qui se traduisait dans ce qu'elle disait... Après elle se mit à dire la même chose sur mon idiotie mais de différentes manières, j'approuvais de la tête! Elle avait l'air vraiment d'en avoir ras dessus dessous! Ce n'était pas dans ses habitudes de se plaindre qu'on ne l'appréciait pas, cependant j'aurais bien aimé savoir pourquoi est ce qu'elle en était venu à jeter le portable d'une prof dans le lavabo, il fallait vraiment être dans une drôle de situation pour en venir jusque là! Je faillis sourire mais en entendant la suite je me redis légèrement ... Comme sa mère? Elle n'avait donc pas de mère. .. Sa furie naturel s'expliquait peut être par un manque d'amour maternel alors . . .Puis vient le tour de Noralee, qu'est ce qu'elle venait faire dans l'histoire? Elle la connaissait? Depuis quand? Est ce qu'elle disait ca car elle savait qu'entre elle et moi c'était ambigüe? En tout cas je souffla longuement ou plutot long soupire une fois que la tempête fut passé. . .Livingston venait de peter une durite devant moi et c'était la première fois que ca m'arrivais. . .Certes je n'étais pas d'accord avec tout ce qu'elle avait dit mais qu'est ce qui m'avait pris de vouloir être un soupçon gentil avec elle et de ramasser ses affaires?? Ca me rendait en partie coupable pour sa fiche, je ne dis rien et me contenta de lui arracher des main la moitié de page qu'elle avait je fis demi tour en disant calmement et d'un ton plat:

Je reviens et pas la peine de geindre

Je du traverser le couloir pour trouver une photocopieuse, je posa les deux pages déchirer l'une contre l'autre de sorte à ce qu'elle ne fasse plus qu'une seule page et la photocopia, recto/verso, bon c'est sur que sans les couleurs c'était moins bien mais au moins elle aurait tout sur une page et ne pourrait pas me rendre responsable! Puis je venais de trouver ce qui m'avait peut être attendrit pendant un moment, le fait de la voir trempé !! Ca me donnait a la fois un sentiment de supériorité mais aussi une mini compassion ! Enfin je revins et balança par terre sa copie déchirer en deux et la photocopie, après tout elles étaient au bon endroit avec le reste de ses feuilles, par terre. Je la regardais et cette fois c'est elle qui ne me regardais pas, j'avais vraiment envie de savoir ce qui clochait avec Noralee?! C'était quoi son problème?! Le reste je m'en fichais bien, pauvre petite personne sans maman et toute trempée!! !! Bouuuh! Je pouvais bien m'attarder sur ce qu'elle avait dit elle ne m'en dirait surement pas plus et m'enverrais chier alors je repris mon sac et lui demanda une seule chose avec un ton légèrement de désinvolture, pas trop pour tenter de limiter les dégâts si j'en demandais plus :

Tu connais Noralee toi? C'est quoi ton problème elle ta piqué ton boyfriend?! Et loin de moi l'idée de m'inquiéter pour toi mais tu devrais aller à l'infirmerie, ta vraiment une sale tronche, pire que d'hab, si tu sors de ce couloir, tu vas en traumatiser plus d'un et bien que tu n'en ais rien à foutre, moi non, il y aura surement quelqu'un que je connais dans le tas et je voudrais lui épargner cette souffrance pire qu'habituel pour les yeux.

J'avais essayé de faire soft, soit elle ne répondrais rien et nierait totalement mon existence soit elle s'exciterait encore une fois, peut être me taperait elle, mais bon au moins je le saurais bientôt, je la dévisageais une dernière fois, me demandant encore ce qui n'allait pas chez cette fille..

*Décidément j'ai du mal à te comprendre Livingston!*

Je vais être en retard en cours, je sais même pas pourquoi je suis venu, ca doit être la journée des bizarreries..Bye

Victoria vit Walker s'éloigna avec sa leçon de biologie, du moins ce qu'il en restait. Il lui ordonna de ne pas "geindre". Heureusement qu'il avait la bonne idée de partir sinon, la jeune femme n'aurait pas hésiter à se remettre à hurler. Elle attendit donc le retour de son meilleur ennemi, avec pour lui tenir compagnie, un grand sentiment d'impuissance face à ce beau jeune homme qui mettait tout le monde à ses pieds. En tout cas, Victoria était certaine de ne rien ressentir pour lui autre que du dégoût et de la colère. Quoi que en y repensant, il est vrai que Walker était plutôt pas mal et ... La jeune femme secoua fébrilement la tête pour chasser ces horribles pensées. Non mais qu'est ce qu'il lui prenait ?! Décidément, elle aurait mieux fait de ne pas se lever. Walker revint avec sa feuille déchirée et une photocopie de celle-ci, qu'il jeta négligemment par terre. Victoria regarda les feuilles éparpillées. Elle allait avoir du boulot à tout ranger. Walker lui demanda comment elle connaissait Noralee et pourquoi elle la détestait. Il ajouta également quelques conseils d'une voix ironique. Victoria, qui était à présent de nouveau maîtresse d'elle-même se releva, passa une main dans ses cheveux qui commençaient à sécher et dit d'une voix froide :

" Noralee est ma demi-sœur. Nous avons le même père. Et toi, tu la connais ? C'est une de tes "amies" ?! "

C'était bizarre mais on aurait dit que Walker s'intéressait à ce qu'elle avait dit. Peut-être qu'il connaissait Noralee après tout. Le monde était petit. Victoria ne put s'empêcher de faire une petite réflexion à son cher "ennemi".

"Mais dis-moi, je devrais m'estimer heureuse n'est ce pas, que tu t'intéresses un tant soit peu à moi et que tu oses me parler, bien que tu risques ainsi de perdre ta belle réputation !"

Ensuite, Walker la dévisagea ce qui ne plût pas vraiment à la jeune fille. Le jeune homme s'éloigna tout en disant qu'il ne savait même pas pourquoi il était venu la voir et bla bla bla. Victoria réfléchit très vite. Walker s'attendait à ce qu'elle fasses l'indifférence ou alors, qu'elle s'énerve comme elle l'avait fait toute à l'heure. La jeune femme sourit, visiblement satisfaite car elle avait trouvé quelque chose qui allait pouvoir le déstabiliser. Walker s'était retourné et avait fait quelques pas le temps qu'elle réfléchisse. Victoria se précipita à sa suite et se plaça devant lui, de sorte qu'il était obligé de la regarder. Puis, refoulant son dégout, elle le prit dans ses bras. Oui, elle le prit dans ses bras. Pendant au moins une minute. Et se fut la minute la plus longue de sa vie. D'abord elle ne prenait jamais personne dans ses bras. Et puis, il ne lui était jamais venu à l'idée d'enlacer son pire ennemi. Donc, après une minute qui lui parût durer des heures, elle relâcha son étreinte et repoussa Walker un peu brusquement. Puis, surmontant encore une fois le dégout et la colère qu'elle éprouvait envers le jeune homme, elle lui sourit. Un sourire qui avait l'air vraiment sincère, un sourire qui fit rayonnait son visage un bref instant. Mais en fait, ce sourire n'avait pas une pointe de sincérité. Non mais, elle n'avait pas encore perdue la tête ! Elle avait bien des défauts mais elle n'était pas idiote ! Elle attendit donc avec impatience la réaction de Walker tout en lui disant d'un ton enthousiaste :

" Merci beaucoup pour la photocopie"

Elle s'était comportée comme une parfaite crétine. Justement, c'était son but. En ce comportant comme une des groupies qui étaient en admiration devant Walker, elle avait pris ce dernier par surprise. Comme quoi Victoria pouvait être désespérée un instant mais elle pouvait également redevenir la peste qu'elle était en moins d'une seconde.

Peut être..

Ce fus ma réponse à sa question concernant le fait que Noralee était peut être une de mes "amies". Par contre il avait été dur pour moi de ne pas grimacer lorsqu'elle me dit qu'elles étaient belle-sœur, est ce que Noralee le savait? Je lui en parlerais peut être si j'ai l'occasion à nôtre prochaine rencontre. Je ne plus me retenir de grimacer et de la dévisager lorsqu'elle me dit que lui parler allait nuire à ma réputation, enfaite ma réputation, j'en avais un peu rien à foutre, tout le monde pensait ce qu'il voulait de tout le monde mais bon, il était vrai que me voir avec cette furie, ne pouvait qu'abaisser mon image! Je ne relevais pas et décidais de m'en aller, j'étais déjà en retard en cours, en plus il fallait que j'aille à mon casier pour prendre ma sacoche de cours. J'entendis des bruits de pas derrière moi, je me doutais que c'était elle qui se ramenait, qu'est ce qu'elle me voulait?

*J'aurais dû me douter qu'aller lui parler était une mauvaise idée, dieu sait pour combien d'heure j'en ai encore avec Livingston !*

J'avais imaginé beaucoup de scénarios possible, mais là je dois avouer, que.. C'était le pire et le plus improbable qui puisse, elle était pointé la devant lui, le regardant droit dans les yeux et.. Arg! Un câlin!! Elle me faisait un câlin! Je devais virer un temps soit peu au rouge, qu'est ce qu'elle me faisait là??? C'est quoi son délire! Elle a ses trucs ou quoi!!! Je ne pouvais pas bouger, je ne comprenais rien de ce qu'elle me faisait, c'était une réaction a quoi ça? Pourquoi? On enlace pas quelqu'un du jour au lendemain, qui plus est pendant un quart d'heure au moins! Oui car elle me lâchait pas! J'ouvrais la bouche lorsque je sentis son étreinte se relâcher mais elle me sourit, je me tus.. Était elle en manque? En grand manque d'affection.. Tellement désespéré qu'elle se tournait vers moi, bien qu'on est pas besoin d'être désespéré pour me vouloir loin de là! Mais de sa part ça ne pouvait être que ça!! Le plus louche était le "beaucoup" qui accompagnait le "merci" ca voulait dire quoi? Il y avait un sous entendu?? Je la regardais, j'étais légèrement figé sur place!

*Je ne l'aurais pas tout les jours dans un tel état, autant en profiter et essayer de voir ce qu'elle cache vraiment*

Qui ne tente rien n'a rien, que faire lorsque quelque chose d'imprévisible arrive? Faire quelque chose d'imprévisible aussi! C'était surement par habitude que je réagis comme j'allais réagir... Après tout ces vêtements mouillé lui collaient à la peau et il fallait être un saint pour ne pas s'attarder sur sa poitrine qui était plus que bien moulé à travers ses vêtements trempé. . . Ses cheveux qui séchaient lui donnait un petit air sauvage... Je divaguais totalement et j'en étais conscient mais je savais que c'était l'occasion rêvé et j'inspirais avant de dire

Je sais comment est ce que tu vas me remercier.

Mon sac était par terre je l'avais lâché, je n'avais pas eu besoin de faire un pas car elle était encore proche de moi, ma bouche était venu se coller sur ses lèvres et descendait jusqu'à son cou.. J'eu alors un million d'idée plus que perverse qui me traversèrent l'esprit, du genre Livingston, Noralee et moi, super cou, super orgasmes.. Mais attendez, c'est vrai que je parlais de Livingston, il y avait un problème dans ce qui arrivait, tout ne tournait plus en rond! Quoi qu'après tout, elle était très proche de Joy, moi aussi j'étais ami avec Joy alors si elles s'entendaient bien c'est qu'il y avait une raison ou alors c'était problématique. Toutefois il était trop tard et ma bouche s'apprêtait à attaquer la sienne, cette fois ci armée de ma langue! Mes mains tombèrent directement sur les fesses de celle ci par la même occasion. .. Super sensation à travers ses vêtements encore humide. ..

Walker répondit par un "peut-être" mystérieux. Apparemment, il ne voulait pas que Victoria sache le sens de sa relation avec Noralee. Victoria remarqua que le jeune homme n'était pas vraiment enchanté d'apprendre qu'elle n'était autre que la demi-sœur de Noralee. Cela amusa la jeune femme. Elle tenait à présent un sujet de discussion qui mettrait Walker de mauvaise humeur. C'était certain. Et elle allait en profiter. Victoria reporta son attention sur Walker lorsque ce dernier lui dit une phrase qu'elle ne comprit pas tout de suite. En fait, elle ne comprit le sens de chacun des mots prononcés par Walker que lorsque ce dernier commença à l'embrasser. Surprise, Victoria se laissa faire et se dit que pour un parfait crétin, Walker se débrouillait plutôt bien. Comprenant alors réellement ce qui était en train de se passer, la jeune femme réprima tant bien que mal son envie de baffer Walker de toutes ses forces. Elle sentit les mains du jeune homme descendre dans son dos et arrivaient à l'endroit où elles s'arrêtèrent : ses fesses. A ce moment là, Victoria luttait carrément contre une violente envie d'étrangler Walker. De plus, elle devinait parfaitement ce dont à quoi il pensait. Elle se dit qu'il était hors de question qu'elle finisse dans son lit. C'était peut-être (ou c'était déjà) le destin de Noralee et de beaucoup d'autres filles, hors de question que ça soit le sien ! Mais à présent au moins, elle savait que Walker était attiré par elle. Et Victoria allait bien s'amuser avec cela. Elle s'écarta de Walker et le fixa pendant un long moment droit dans les yeux, histoire de le laisser réfléchir à son "funeste" sort. Un sourire triomphant se dessina sur les lèvres de Victoria et, au lieu de l'insulter, de hurler, de le gifler comme elle l'aurait fait en temps normal, elle le montra du doigt et éclata de rire. Victoria rigolait fort, la tête renversée en arrière. Puis, elle se mit à sauter sur place, les bras en l'air en hurlant :

"Walker est un idiot ! Walker est un idiot !"

A ce moment là, Victoria avait l'air d'une gamine de cinq ans. Mais à dire vrai, elle s'en moquait complètement. Premièrement, parce qu'elle avait besoin d'évacuer toutes les tensions qui s'accumulaient en elle depuis le début de la journée. Deuxièmement, parce qu'elle était bien trop occupée à se réjouir d'avoir trouvé quelque chose qui lui permettait de pourrir la hère existence de ce cher Walker. Lorsqu'elle se fût calmée, elle se replanta devant Walker mais un peu plus loin cette fois, ne voulant pas revivre une situation similaire à celle de toute à l'heure, elle lui dit, d'un ton plus froid que n'importe quoi :

"Tu embrasses plutôt bien, pour quelqu'un comme toi."

Je ne pouvais pas nié qu'elle n'était pas un poux cette fille, bien qu'elle m'avais répugné plus d'une fois, enfaite je trouvais qu'elle n'avait pas assez de forme et que son visage était trop tendu à chaque fois que la croisais elle était sur les nerfs, à vif! Mais bon c'était comme même une jolie fille! Pas mon idéal mais elle était pas mal, surtout après avoir touché, ça allait, et enfaite si on se penchait sur son cas, on pouvait même grandement apprécier ce qu'elle était. Mais autant dire que son numéro de collégienne attardé me coupa toute envie de jouer au domino avec elle ...Bien que ça aussi ça me surpris, c'était quoi cette réaction suite à mon baisé? En plus elle avait participé, c'était encore plus déroutant de la part de cette horrible comploteuse! Enfin il n'y avait personne dans les couloirs, ca faisait plus de 30minutes qu'on s'y trouvait, il était trop tard pour que j'arrive en cours ,alors autant resté ici et continuer cette comédie interminable qu'il y avait entre Livingston et moi. J'avais un peu l'impression qu'elle revenait à la normal en me disant que pour quelqu'un comme moi, j'embrassais plutôt bien, et comment? Je savais très bien que j'étais doué! Pour tout avouer elle embrassait bien aussi, à se demander si elle n'allait pas d'un moment à l'autre vous plaquer au sol pour ensuite vous obligez à y rester en vous marchand dessus avec ses talons aiguilles.. Enfin ça ne m'étonnerais venant de cette cinglé!!! J'aurais peut être continuer à avoir envie d'elle si elle ne s"était pas échappé de mon "emprise "aussi brutalement pour faire sa comédie, je ne niais pas que j'avais apprécier ce baiser car c'était totalement inhabituel et improbable en temps normal et j'aimais ce genre de situation, elle n'en saurait rien,je me retournais pour prendre mon sac et me contentais de dire d'un air blasé:

Merci, toi par contre faudrait penser à t'alimenter un peu, ton cul est aussi plat qu'une planche et en plus tu pue; pense à te doucher.

Je voulais reprendre mon chemin mais je ne la détournerais pas, c'est elle qui allait se pousser de mon chemin, ce serait comme ça et pas autrement:

Bon Victoria d'amour, tu circules, j'ai loupé mon cours à cause de toi.

Je lui faisais un sourire niais, je venais bien de comprendre qu'elle jouait sa niaise depuis tout à l'heure .. Alors bon autant faire de même! Je me demandais si je n'allais pas demander à Joy quelques infos sur Linvingston, après tout elles étaient "best" et j'avais besoin d'avoir des réponses à tout ce déballage émotionnelle que Livingston m'avait sortie tout à l'heure. Au moins j'aurais moi aussi du dossier à lui balancer la prochaine fois.. Peut être bien bientôt .